La web-série, le format chéri des marques !

Pour le compte de la FFT, l'agence WILLIE BEAMEN a lancé sa première plateforme de vidéos. 100% tennis, logiquement baptisée FFT TV. En collaboration avec la production 3W, elle vient de réaliser de web séries exclusives permettant de mettre en lumière la vie des clubs amateurs. Sylvain Ventre, co-fondateur de l'agence WILLIE BEAMEN avec Romain Collinet et Nicolas de Fautereau, nous livre son avis pragmatique d'expert sur les web séries.

Avant tout, comment se porte l'Agence ? Comment traversez vous cette crise ? 
Nous avons dû, comme toutes les agences, faire preuve de résilience, de patience. Nous restons proches de nos clients pour pouvoir répondre au mieux à leurs enjeux qui évoluent et produire des campagnes programmées parfois avant la crise. Il faut rester créatifs et disponibles. 

Quel était le cahier des charges de ces web séries réalisées pour le compte de la FFT avec la production 3W ?
Faire vivre et mettre en lumière le tennis de nos régions. Plonger dans ces clubs locaux, rencontrer les bénévoles, les entraineurs qui tiennent le tennis régional. Avec Benoit Pensivy et ses équipes de 3W, nous nous sommes attachés à raconter ces histoires simples mais attachantes du quotidien de nos clubs. Le tennis hors des grands chelems- L'ensemble de la série est centralisée sur une seule plateforme FFT.TV.

Pour vous une bonne web série, c'est quoi ?
Il n y'a pas de règle mais un format vidéo d'1m30à 3min et récurrent permet aux annonceurs d’avoir un rdv privilégié et toucher une audience ciblée. De plus, le format en série permet à la cible de s'attacher aux personnages, avec une narration et un fil conducteur entre les épisodes. 

Qu'est ce qui séduit les marques en priorité dans ce format ?
Avoir plus de temps de narration, rentrer dans des histoires vraies et pouvoir s'identifier.  

Ce format nécessite-t-il la mobilisation d'un nombre important de personnes au sein de l'agence ?
Nous avons 1 à 2 personnes par pôle (commercial, création et production) pour mener à bien ce projet. 

Quel est le process classique et la durée moyenne de fabrication d'une web-série ?
1 mois d'enquête, 2 à 3 mois de tournage et post production.

Quelle durée choisir ? 
C'est très variable et tous les découpages de durée sont possibles. 

Quelles sont les contraintes d'un tel format ?
Le temps et le budget en règle générale mais par exemple pour la saison 2 de Sur la route des tournois et Débreak la Covid-19 a rajouté de réelles contraintes sanitaires et de disponibilités des clubs.

Quels sont, à l'inverse, les avantages ?
Nous sommes toujours plus libres lorsqu’un format vidéo/série est diffusé sur une plateforme digitale. 

Ce format storytelling est-il plus efficace que les autres formats de communication ?
Comme dit précédemment, ce format permet d’avoir un rdv très récurrent avec une audience ce qui est différent du print ou de la TV.

Quel public est visé ?
L'audience peut être assez large tout dépend de la cible visée par l’annonceur. En l’occurrence, avec les web-séries Sur la route des tournois et Débreak, la FFT a souhaité toucher tous les pratiquants, qu'ils soient des amoureux du tennis ou juste des joueurs occasionnels.

De votre avis d'expert, la web série est efficace ? Vous pourriez la conseiller à une marque qui hésite entre plusieurs formats de com' ?
Oui, la web-série est un format "efficace" car vrai, proche des gens, de la réalité de leurs quotidiens. C'est cette sincérité dans les contenus, dans les rencontres que nous avons voulu mettre en images dans les 2 séries produites pour la FFT.

Merci à Sport Stratégies et Alain Jouve.